Hey! je suis plutôt d’accord avec Sandra au sujet de la diversité. Quelle distance doit-on parcourir pour considérer que nous avons voyagé? La diversité humaine existe à chaque coin de rue. Les difficultés sociales dont nous sommes témoins dans notre propre quartier, notre ville, notre propre pays ne permettent-elles pas d’en apprendre davantage sur nous-même, de mieux grandir si on prend la peine de les voir et de vouloir y changer quelque chose. Pourquoi l’Inconnu, l’Altérité aurait-elle plus de valeur Ailleurs qu’Ici. Je peux lire que le voyage permettrait de nous sortir de la routine, de nous faire réagir différemment face aux événements. D’une certaine manière, il nous apporterait la sensibilité dont nous manquons, un remède à l’indifférence ou l’inertie du quotidien… Mais en quoi la distance serait-elle déterminante pour nous ouvrir les yeux et s’ouvrir aux autres?
Pourquoi vouloir donner au voyage une dimension philosophique alors qu’en général il s’agit simplement de vouloir fuir le stress du quotidien, de s’évader dans une forme de consommation éphémère et de vouloir vivre de nouvelles sensations. J’ai du mal à comprendre comment Adeline et son compagnon ont bien pu tourner en rond après 2 ans en Guyane! J’habite moi-même en Guyane depuis 7 ans et je n’ai pas le sentiment de tourner en rond. Je pense que ces deux aventuriers n’ont pas encore trouver la sensibilité humaine qui existe au fond de chacun de nous. Ils vont devoir voyager encore longtemps car j’ai le sentiment que les Autres à travers leur séjour en Guyane les ont laissé indifférents… Un pays se résume-t-il aux nouveaux paysages et aux nouvelles sensations qu’on y ressent pour combattre une forme d’ennui, d’inertie voire de manque de courage quotidien…
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Par : Flo
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